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Entre Assiah et la Géhenne : Ao no Exorcist
 
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Quand le bar vous appelle ▬ Feat. Freya

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Renzô Shima
Étudiant en Seconde † Page
Renzô Shima
   
Renzô Shima
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Jeu 13 Avr - 14:08
       



L'alcool c'est mal !
Feat. Freya & Renzô
Les cours de l’Académie venaient de prendre fin, tout du moins, pour la classe de notre Rosé. Un professeur manquait à l’appel pour ses dernières heures de cours. Surement un qui n’avait pas réussi à rester en forme ou alors, qui avait eu un accident. « Ah, mais je vais faire quoi de mes dernières heures ?! », marmonna-t-il. Il orienta sa vision vers la fenêtre et soupira. Les autres devaient encore avoir cours, Renzô n’était pas prêt de les voir avant les cours de la Section Exorcisme. Il soupira de nouveau et orienta sa vision dans le sens opposé, puis il se figea. « Qu’est-ce qu’elle fait à côté de moi ? ». Tu ne t’y attendais pas du tout à ça, une camarade venait tout juste de s’installer près de toi. Sur le coup, tu étais tellement surpris que ton excitation n’avait pas encore réagi. Renzô ne put s’empêcher de la dévisager, elle venait d’installer un silence pesant entre eux. Il fit alors mine de tousser afin de couper le silence, puis, affichant un doux sourire, il engagea la conversation :

« C’est une Mihoko en détresse qui m’appelle ? Tu voulais dire quelque chose à ton Renzô chéri ? »
-Hein ?! Ne sois pas idiot Shima ! Je me demandais… Si tu serais d’accord pour qu’on s’avance un peu sur le cours qu’on est en train de rater. Je sais que personne ne le fera et puis, ça te permettra de récupérer ce que tu n’écris pas aussi.
« Tu es vraiment trop sérieuse…Mais c’est ce qui fait ton charme ! Je prends ça pour un rencard, c’est trop mignon de te faire du souci pour moi. »
-Ce soir à la bibliothèque après tes heures sup’...Ne m’oublies pas, compris ?!

Durant cette discussion, le démon érotique finit par se réveiller lentement. Il était vrai qu’il ne notait pas tous ses cours et sa camarade le savait très bien, mais pourquoi s’en soucier ? Sans doute, s’était-elle rendu compte qu’il n’était pas si idiot qu’il ne le faisait croire. Renzô considérait sa proposition comme un rencard, juste elle et lui. Mais il n’était pas con non plus, il se doutait bien qu’elle demanderait à d’autres gens de la classe. Restait à savoir, qui aurait la foi de venir le soir à la bibliothèque ? « Moi, je m’en fiche. Avec la section exorcisme, je me couche tard donc bon », c’était clair. En parlant de la section exorcisme, il était tant pour Renzô de s’y rendre.

Les cours d’exorcisme passaient beaucoup trop vite par moment, Renzô peinait à se souvenir des nouvelles récitations. Tu n’étais pas prêt de devenir Aria, tu n’avais pas la tête à cela de toute évidence. Ryûji et Konekomaru étaient bien plus à l’aise là-dedans.
Après les cours, il partit à la bibliothèque comme promis. Comme il l’avait prédit, Renzô n’était pas le seul. Sa camarade avait tenté de faire venir une grande partie de la classe, mais ils n’étaient pas plus de dix à avoir répondu. L’avantage : il y avait plus de filles ! Durant ces quelques heures, notre Rosé avait emprunté les cours de presque tout le monde pour les recopier. C’était étrange, mais au lieu de draguer et de déranger ses camarades, il bossait. Ceci n’avait pas manqué d’en choquer certains. En vérité, Renzô ne voulait pas attirer l’attention sur sa personne. Ce qu’il faisait, il le faisait bien, mais pas à l’intérieur. Tu commençais à te sentir mal, tu repensais à ton incompétence pour le rôle d’Aria. Tu frottas tes cheveux en essayant de te souvenir des nouveaux textes appris en étude des textes saints. On ne pouvait pas dire que c’était gagné… Renzô poussa un soupir discret quand soudain, il entendit : « Tu ne devrais pas te forcer, tu n’es pas comme ton défunt frère ». Se perdant dans ses pensées, il repensa à son aîné qui fut tué lors de la Grande Nuit bleue. Il ne se souvenait que d’une ombre, puis d’une voix et enfin, l’obscurité lui vint au nez. L’espace de quelques minutes, il était comme hors service. Il n’était plus là…
Quelqu’un t’appela et tu retrouvas rapidement tes esprits, ta camarade Mihoko avait remarqué ton absence. Clignant plusieurs fois des yeux, notre Rosé déclara :

« Désolé, je crois que je ne suis plus trop en forme ce soir. Je vais devoir vous laisser. »

Il émit un sourire désolé, et s’en alla en rendant les cours et en remerciant ses camarades. Renzô venait d’avoir un coup de mou, plutôt rare chez lui. Plus ça allait et plus ses obligations commençaient à le saouler, mais pas encore à ses limites.

Tu avais décidé de prendre un peu l’air en te baladant dans la ville campus. Ce n’était plus sûr dans la soirée, mais il n’y avait pas encore de démons à signaler. Notre Rosé avait envoyé un texto à Ryûji pour rassurer ce dernier, il ne fallait pas que le fils du Supérieur fasse une crise à cause de lui. Sur le chemin, il aperçut une ravissante femme aux cheveux roux… « Madame Brìsingar dans un bar ?! ». Effectivement, il s’agissait du professeur d’Italien. Sur le moment, Renzô émit un sourire idiot, il la trouvait tellement jolie. Puis il arqua un sourcil en se rapprochant un peu plus de la vitrine du bar, elle ne semblait pas d’humeur joviale. Renzô comptait reprendre sa petite promenade, mais son côté sympathique le bloqua. Il n’était pas question qu’il bouge et reste indifférent, il s’agissait tout de même d’une personne qu’il voyait quotidiennement.
Poussant un profond soupir, tu passas la porte du bar et entra. Tu te dirigeas calmement vers la table de Madame Brìsingar pour t’y installer, ce bar n’était pas vraiment pour toi et tu le savais. Affichant un sourire, il fit comme s’il n’avait rien vu.

« Bonsoir Madame, c’est un endroit vachement romantique que vous avez choisi. »

Le rôle du pervers… Sa bonne humeur était de retour, c’était une bonne chose. A moins qu’il ne faisait semblant pour ne pas que l’attention se porte sur lui… Compliqué de le savoir. Le regard de Renzô se heurta sur un verre plutôt plein, il écarquilla les yeux. « Wow, elle compte le finir ? ». Ce verre ne sentait pas l’alcool léger, était-ce une bonne chose ?

« Vous n’attendiez personne ? J’espère que je ne vous dérange pas… »
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Renzô Shima
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(www.) L'appel du bar ❞ – ft. Renzô
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Jeu 20 Avr - 13:43
       

I'm not a great fan of puppeteers, but I have a nagging fear; someone else is pulling on the strings. Something terrible is going down through the entire town, wreaking anarchy and all it brings. I can't sit idly, no I can't move at all, I curse the name, the one behind it all. Discord, I'm howling at the moon, and sleeping in the middle of a summer afternoon. Discord, are we your prey alone ? Or are we just a stepping stone for taking back the throne? Discord, we won't take it any more, so take your tyranny away !
Tu étais tout de même sacrément étonnée du self-control dont tu avais fait preuve ce soir. D’habitude, tu aurais remis plus vertement en place la Douglas, sans lésiner sur les formidables capacités de création de ta langue de vipère. Mais tu étais fatiguée, tes pieds hurlaient à la mort en te maudissant, tes chevilles tremblaient et tu avais trop d’alcool dans le sang qiue pour être réellement réactive. Ce fut quand tu arrivas à proximité du bar que tu te rendis compte à quel point tu avais été stupide : de là où tu étais partie, tu avais été bien plus proche du campus et de ton appartement que du bar que tu avais quitté un peu moins d’une heure auparavant.
Bah. Tant pis.

À peine eus-tu franchi le pas de la porte, après avoir adressé un sourire enjôleur au videur qui n’avait pas bronché, que tu captas le regard d’abord surpris puis courroucé du barman. Ah, certes. C’était lui qui t’avais gentiment mise dehors en te conseillant d’aller te coucher, parce que tu avais déjà trop bu. Forçant un sourire, tu fis ton bonhomme de chemin jusqu’au bar, avec la grâce d’une otarie et la joie de vivre d’un grumpy cat. À peine tes fesses furent-elles posées sur le tabouret haut que les attaques filèrent. « Brís... » « Pas maintenant, Lazlo. Je suis vraiment pas d’humeur. » Les habitués à côté de toi ricanèrent devant ta très évidente mauvaise humeur et le barman rendit les armes, pour le moment. « Zombie ? questionna-t-il même s’il connaissait déjà la réponse. » « Zombie, confirmas-tu. Mais fais en sorte d’avoir la main légère sur les jus. » Son regard était profondément réprobateur mais il fit ce que tu lui demandais. Après tout, tu étais une bonne cliente, et tu laissais de généreux pourboires, ce qui n’était pas négligeable. « Je ne te servirai pas de deuxième dose, prévint-il. Du moins, pas une aussi hard. » Tu t’en barrais un peu, tu savais que ce verre finirait de t’achever en beauté. Néanmoins, il ne rajouta pas de paille dans le verre, car boire de l’alcool à la paille faisait monter bien plus vite à la tête, et il ne semblait pas avoir à coeur d’appeler un taxi ou d’attendre la fermeture pour te raccompagner lui-même, comme il l’avait déjà fait auparavant.

Tu passas un sacrément long moment à jouer avec les tranches de fruit dont Lazlo avait décoré ton verre, sans trop toucher au contenu, au grand soulagement du barman. Il déposa une double dose de cacahuètes salées devant toi, puis haussa un sourcil dubitatif en apostrophant quelqu’un qui venait de pénétrer dans le bar, faisant teinter la minuscule clochette. « Hey, petit ! » Ton regard se tourna automatiquement vers la porte que venait de franchir une tête assez connue. La surprise se peignit sur tes traits. Que faisait Shima ici ? Tout sourire, il prit place à côté de toi. Tu fis la grimace en l’entendant. « Mademoiselle, corrigeas-tu par habitude. » Tes yeux balayèrent l’endroit. Certes, c’était loin d’être un lieu plein de romance et de joie, avec la vieilles tables vernies et les banquettes rembourrées, mais tu aimais l’ambiance cosy et feutrée de ce bar à l’ancienne, si semblable à celui où Alessandro t’avait maintes et maintes fois emmenée lorsque vous viviez encore à Rome.
Le barman semblait sur le point de flanquer dehors l’étudiant mais tu lui adressas un petit regard en agitant mollement la main. « Laisse, je le connais. Il me raccompagnera. » Il ne semblait pas convaincu, mais il savait aussi que tu savais te défendre. Même s’il ignorait la fonction exacte de ton arme, il savait que tu portais en permanence ton holster. Il devait probablement supposer que tu travaillais pour la police, ou quelque chose dans ce genre. D’ailleurs, en parlant de ça. Retroussant légèrement ta robe sous la table, tu défis les sangles et déposas avec délicatesse le holster sur un coin de la table. Tu avais retiré tes chaussures quasiment avant que tu ne sois assise tant tu avais mal aux pieds. Définitivement, tu ne ferais pas le chemin du retour à pied. Tes pieds ne te le permettraient pas, pas plus que ton sang bien chargé. « J’attendais mes vieux amis Morphée et Gueule de Bois, mais ils ne sont pas très disponibles en ce moment… reste à savoir si tu seras Conscience ou On-est-mal-barrés. » Ouais, l'alcool te déliait la langue, c’était absolument certain. Restait à savoir combien de temps il te restait avant que tu ne craques. Prenant une longue gorgée de la mixture surchargée en alcool, tu refis un signe au barman pour qu’il revienne vers toi. « Rajoute un Zombie sans alcool. Grazie ♥ » Puis, te tournant vers l’étudiant. « Je peux savoir ce que tu fais là, Shima ? » Était-il entré par hasard dans ce bar ? Tu en doutais quelque peu, mais c’était ton côté parano qui remontait à la surface avec l’alcool. Après tout, il était encore étudiant. Tu ne t’étais jamais vraiment intéressée aux lois japonaises concernant la vente d’alcool, mais tu doutais qu’il soit autorisé dans un bar, surtout à cette heure-ci.
Bah. Au moins pourrait annoncer dès le matin à ses camarades que tu ne serais pas en état d’assurer tes cours demain, pour cause de gueule de bois.



Quand le bar
— vous appelle —


© SWEETIE
              
              
       
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Renzô Shima
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Lun 1 Mai - 14:40
       



L'alcool c'est mal !
Feat. Freya & Renzô
Eh bien notre cher Renzô dans un bar et pour une femme… En fait, cela ne pouvait pas vraiment nous être étonnant. Première petite gaffe, c’était de dire « Madame » ou lieu de « Mademoiselle ». Il fut surpris lorsqu’il constata que sa ravissante professeure était assez réticente. « Un complexe au niveau de la vieillesse ? », surement cela était assez fréquent. Mais aux yeux du Rosé, ça ne changeait rien au fait qu’il pouvait en draguer plus d’une, qu’importe l’âge. Fallait-il espérer qu’il ne finisse guère pédophile ?
Tu pus remarquer que tu n’étais pas vraiment le bienvenu en ces lieux, le barman te dévisagea avec méfiance. Alors tu te contentas de lâcher un sourire hypocrite, tu ne faisais que dire « bonjour » à une personne que tu connaissais…Et que tu allais apparemment raccompagner, « Ah non ! ». D’un autre côté, Renzô se mit à penser salace. Il devait raccompagner Mademoiselle Brìsingar, il allait devoir la ramener jusqu’à son chevet, donc son lit. « Rien que pour la coucher dans son lit, je dis oui ! », sale pervers ne penses pas que tu allais fricoter avec elle sous prétexte qu’elle serait ivre. Notre Rosé fut soulagé quand il apprit qu’elle n’attendait personne du moins, aucune personne physique. Son langage lui semblait décalé, est-ce à cause de l’alcool ? Il n’en savait rien, il avait beau admirer ce doux visage, il y voyait un être en froid avec le bonheur plutôt qu’une femme qui commençait à devenir ivre.

« Ca dépend si je dois être Conscience innocente ou Conscience Fourbe. »

En lui répondant, Renzô ricaner un instant. Cela était plus fort que lui, il aurait pu avertir sa professeure de sa légère déviance vers l’ivresse, mais il se heurta plus rapidement sur le contenu de ses dires. Son champ de vision fut axé sur sa robe, cette dernière la rendait plutôt séduisante. « Elle est toujours sexy cette prof’, je craque vraiment ! ». Encore plus fort que sa conscience, c’était sa perversité à toutes épreuves. Lui laisser une femme non japonaise vêtue d’une robe qui mettait ses jambes et sa poitrine en évidence, c’était comme placer une énorme assiette de sushis sous les yeux d’un type qui crevait de faim. Oui, Renzô avait la dalle, mais de manière propre et non cochonne. Il devait arrêter ce genre chose, cela pouvait lui causer préjudice. Heureusement qu’il savait se méfier de tout, une femme possédée par un démon l’aurait déjà tué en couchant avec lui. Mort après avoir été envoyé au septième ciel… ironique et lamentable n’est-ce pas. Son regard se réorienta sur le visage de sa ravissante interlocutrice, sa douce voix l’avait interpela. « Un… Zombie… », murmura-t-il. Sur le coup, Renzô se demandait de quoi il pouvait bien s’agir. Une chose pouvait le rassurer, c’était sans alcool. Croyez-le ou non, le Rosé ne consommait pas d’alcool. Ce n’était pas vraiment à causer des règles de la Myoda ou du bouddhisme en général, mais surtout parce qu’il préférait s’amuser en étant conscient de ses actes. Être pris dans un élan de folie en soirée par exemple, c’était très peu pour lui.
Mademoiselle Brìsingar finit par lui demander ce qu’il faisait ici. Renzô lui-même ne le savait pas, il n’allait tout de même pas lui dire que son incompétence au titre d’Aria le rendait sinistre.

« Oh… J’étais en train de rattraper les cours perdus de la journée avec des camarades, puis j’ai pris l’air. »

A cet instant, le Rosé passa une main de sa chevelure, il ne savait pas s’il devait approfondir ou au contraire ne rien dire de plus. Son sourire s’évanouit dans ses dires, son esprit voulait repartir de nouveau. Il essaya tant bien que mal de rester centrer sur Freya Brìsingar et pourtant, une femme aussi magnifique, comment pouvait-il penser à autre chose ?! Tu n’avais même pas remarqué que ton verre était servi depuis un moment déjà, le fameux Zombie. Il avait une drôle de couleur à ton goût, tu tiras une grimace en analysant l’objet liquide de tes non-désirs. « J’ai peur de crever à la seconde où j’y gouterai… », on se dégonfle Renzô ?  Il n’était pas question que tu te défile, il n’y avait même pas d’alcool.
Notre Rosé posa délicatement ses doigts autour de son verre, il n’était vraiment pas d’attaque pour le boire et pourtant, il le fallait. Soudain, une pensée lui vint à l’esprit. Renzô observa un instant l’intérieur du bar pour se motiver à boire son verre. C’est alors, qu’il porta son attention sur l’arme de la belle italienne posée sur la table. Un sourcil s’arqua alors, le Rosé ne comprit pas vraiment le pourquoi du comment. « Elle est à ce point confiante ?! », peut-être. Il était clair que l’apprenti n’allait pas en aucun cas laisser son sceptre d’or hors de ses attaches et encore moins, séparer les sangles de son corps. Pour lui, ce n’était pas pensable. Le Khakkhara était une arme qui lui était bien trop précieuse. C’était un fardeau, mais aussi l’un des rares objets qui lui rappelait d’où il venait, qui il était et ce qu’il se devait de rien.
Poussant un léger soupir, notre cher Rosé finit par refermer ses doigts sur son verre et le leva lentement à ses lèvres. Il fronça les sourcils un instant et finit par prendre une gorgée. « Erk…Je sais pas si je dois dire que c’est passable ou totalement dégueu ! ». Ah, la gorgée était mal passée, mais il n’avait pas recraché. Quel courageux faisais-tu mon petit Renzô. En avalant, tu ridas les traits de ton visage. Ce Zombie avait l’air de bien porter son nom vu tes réactions. Essayant de retirer le gout de sa pauvre langue de tombeur, Renzô baissa la tête. Même sans alcool, cette boisson n’était pas vraiment terrible. D’un autre côté, le Rosé exagérait un peu aussi.
Ce petit moment de dégout passé, son attention revint sur sa professeur et il déclara :

« C’est horrible votre truc, vous avez la foi de boire ça Mademoiselle. »

Ou alors, tu étais trop sensible mon cher. « L’eau minérale, y’a que ça de vrai. ». Bon pour la santé et sans danger sauf en cas de pollution, la bonne blague. Après le passé du Japon, on savait ce qu’il en était de certains sols.

« En vérité c’est votre ravissant visage qui m’a fait entrer dans ce bar, avouez que vous voir ferait dévier le chemin de n’importe qui. »

Renzô émit un large sourire, il se doutait bien que sa dernière réponse n’allait pas justifier sa présence ici. Il n’avait rien à faire dans un bar, il n’avait ni dix-huit ans, ni vingt-un ans pour la majorité. C’était d’ailleurs fou de savoir qu’en Europe, la majorité était dix-huit ans. Ce détail intriguait beaucoup le jeune apprenti et pourtant, il était loin d’avoir dix-huit ans.

« Et vous, pourquoi êtes-vous « seule » dans ce bar ? Vous bossez demain, ce serait dommage de ne pas vous voir. »

Ou dommage de ne pas pouvoir se rincer les yeux demain, hein Renzô ? « Bah quoi, elles sont rares les profs jeunes. » Décidément, il était convoité ce jour où Renzô ne penserait plus aux femmes.
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Renzô Shima
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Dim 21 Mai - 21:32
       

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Corriger la manière dont les gens t’appelaient était un de ces tics dont tu ne parvenais pas à te débarrasser, et pourtant tu savais à quel point les termes Madame et Mademoiselle étaient pleins de sens, mais pas forcément celui auquel on pensait au premier abord. Un homme, qu’il soit jeune ou vieux, marié ou célibataire, était appelé Monsieur. Une femme, par contre, dépendait complètement de son rapport à l’homme. Célibataire ? Mademoiselle. Mariée ? Madame.
Bande de misogynes.
Mais même si tu connaissais les sous-entendus dont se paraient ces deux termes, tu ne pouvais t’empêcher d’apprécier la beauté du terme Mademoiselle.

« Je ne veux pas savoir à quoi correspondent Innocent et Fourbe... » Le ton était à la plaisanterie, mais tu connaissais la réputation de dragueur de l’étudiant. Enfin bon, tu étais sa prof, et tu ne comptais pas répéter la même stupidité qu’avec Alessandro. Et puis, ce n’était pas comme si tu faisais vraiment attention à la tête de tes étudiants. Des belles gueules, il devait y en avoir un paquet, mais tu étais fixée sur ton objectif : ne pas faire parler de toi au sein de l’Ordre, sans quoi cela viendrait aux oreilles du borgne. Tu pouvais te permettre de flirter et d’avoir des aventures avec des citoyens lambda puisqu'il y avait très peu de chances pour que ça atteigne des oreilles indésirables.
À la réponse du rosé, tu émis un petit rire sarcastique. « Heureusement que tu as précisé “les cours perdus”, sinon je n’y aurais pas cru. Ta réputation joue contre toi. » Lazlo revint avec le Zombie sans alcool et le regard qu’y jeta le mini bonze te fit sourire. Malgré le nom, ça n’était pas fort à en faire se relever les morts, surtout quand on en avait retiré l’alcool. « Tu as pris l’air, et tu as échoué ici… sacrée promenade. » Jouant avec les lanières de ton holster posé sur la table, tu laissais ton regard dériver sur le reste de la salle. Tu savais que te départir de ton arme était stupide, même si tu doutais qu’un démon ou un possédé fasse subitement irruption pour te piquer ton cocktail, mais c’était un tic dont te ne parvenais à te départir, un tic datant de l’époque où tu pouvais te permettre d’être séparée de ton arme parce que tu pouvais compter sur l’appui de ton Familier. À cette pensée, un petit soupir t’échappa, et ton regard se perdit dans le vide. Même si aujourd’hui tu étais terrifiée à l’idée de recroiser un Familier, et encore plus terrifiée à l’idée d’affronter un Managarm, tu regrettais parfois sa compagnie. Le loup avait été un précieux allié.

Shima fronça les sourcils en trempant les lèvres dans le breuvage, et un air surpris s’afficha sur ton regard. Il n’aimait pas ? Tu ne t’y attendais pas, surtout quand il déclara que c’était à la limite de l’imbuvable. Baissant les yeux sur ton propre verre, tu te remémoras les ingrédients. Abricot, grenadine, ananas et citron vert. Et du rhum. Rien d’immonde, en soi. « Oh… je suis désolée, je ne pensais pas que c’était si étrange que ça... » D’un geste, tu signalas au barman de revenir vers vous quand il aurait fini, histoire que Shima puisse se commander quelque chose plus à son goût. « C’est le cocktail qu’Ale me faisait, quand... » Quand tu étais arrivée à l’académie italienne, mineure alors qu’il était légalement majeur. Quand tu étais triste, ou mal dans ton assiette, et que tu avais besoin du réconfort de la torpeur en plus de ses bras autour de toi. Le bar ne l’avait en principe pas à la carte, mais Lazlo avait passé des soirées à tenter de recréer la recette pour toi. Les premiers mois au Japon avaient été durs, et tu avais eu besoin de te raccrocher à quelque chose de familier et de réconfortant. « … quand j’étais encore en Italie. » Tu ne savais même pas pourquoi tu avais mentionné Ale, pourquoi tu t’ouvrais ainsi à un étudiant, pourquoi tu te permettais de continuer à siroter ton cocktail saturé de rhum alors que tu étais déjà aux limites de l’ivresse, pourquoi tu laissais remonter tous ces souvenirs qui te laissaient les larmes aux yeux.
Ce soir, tu perdais pied, et tu ne faisais rien pour te raccrocher à quoi que ce soit. Tu voulais, n’était-ce qu’une soirée, t’apitoyer sur toi-même. Et tant pis si ce devait être face à l’un de tes étudiants. « Mon visage ? » Il te fallut une poignée de secondes pour percuter, et un rire te secoua. « Je ne sais pas si tu es sincère ou si tu essaies de gratter une bonne note, mais tu as le mérite d’être divertissant. » Surtout, il avait le mérite de t’empêcher de ruminer tes idées noires et de te morfondre jusqu’à finir sombre comme du charbon. Un nouveau rire te secoua. « Comme si tes camarades allaient de plaindre de finir leur journée plus tôt. » Cessant de jouer avec ton holster, tu ramenas ta main sous ton menton, songeuse. « Il y a beaucoup d’éléments qui font que je suis seule dans ce bar, à siffler cocktail sur cocktail. » Il y avait ton départ précipité de l’Italie, ton silence radio envers Alessandro, les lambeaux du papier d’invocation rangés dans une poche du holster, ta friction avec Dougal plus tôt dans la soirée. « Tu n’es pas là pour m’écouter pleurer sur moi-même… parle-moi de toi. Dans mon état, j’aurai tout oublié demain, mais j’ai envie d’écouter. Pourquoi veux-tu rejoindre les exorcistes ? Quel meister veux-tu faire ? Enfin, des trucs comme ça… ou même tout à fait autre chose. Je veux juste… éviter de penser. » Tu n’en savais que très peu sur tes étudiants, parce que tu n’étais pas réellement un prof du cursus d’exorcisme, dans le sens où ta matière était assez générale. Tu ne leur apprenais pas comment soigner une plaie démoniaque, ni l’Histoire de l’Ordre. Tu leur apprenais à bouger, à réagir. Un cours de sport amélioré. Tu apprenais aussi le tir, à certains.


Quand le bar
— vous appelle —


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Renzô Shima
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Mer 31 Mai - 17:30
       



L'alcool c'est mal !
Feat. Freya & Renzô
Boire un bon verre d’eau, il n’y avait que ça de vrai n’est-ce pas ? En tout cas, c’était ce que Renzô pensait plus fort que tout. D’un côté, il était préférable qu’il préfère ce liquide au reste. L’eau était la seule chose qui n’était pas toxique pour le corps. Ce Zombie était beaucoup trop sucré, trop amère. Heureusement pour notre Rosé, Mademoiselle Brìsingar se montra compréhensive malgré son air stupéfaite. Au son de sa voix, Renzô sentit une pointe de tristesse. Un sourcil s’arqua, tu trouvais cela surprenant venant d’elle. Il n’y avait même pas deux secondes, elle parlait de ta fière réputation de tombeur et voilà qu’il énonçait un nom qui t’était inconnu. « C’était son ex ? », il n’était pas question de lui demander. Sa vie ne devait pas parvenir à une élève...Sauf si cet élève était Renzô et qu’elle était ivre ?

Comme à son habitude, Renzô ne put s’empêcher de sourire tout en essayant de flatter la belle rousse, séducteur dans l’âme. Notre Rosé avait surtout l’intention de la divertir, c’était pour cela qu’il était entré dans ce bar après tout. Il était vrai qu’en connaissant les rumeurs qui parcouraient la route de l’apprenti, l’on pouvait se méfier, mais de là à flatter un professeur pour se taper une bonne note… Très peu pour lui, il n’avait pas besoin de ça. « La belle européenne a encore besoin de s’informer à mon sujet. », tu étais si mystérieux très cher. Tu ne pus t’empêcher d'émettre un léger rire, tu avais l’habitude que l’on te trouve obsédé, pervers et peut-être un peu harceleur sur les bords. Mais limite lèche-bottes, on ne s’y était pas préparé du tout.
Renzô se reprit sur un air un peu moins indécent, lorsqu’il écouta soigneusement la réponse de Mademoiselle Brìsingar. Cette dernière semblait être sur le point de se perdre dans ses pensées. Sur l’instant, notre Rosé posa un coude sur la table et posa son menton sur la paume de sa main. Il essaya de retenir un soupir, cette réponse n’en était pas une à ses yeux et cela était ennuyeux. « C’est vague, ça me dit toujours pas ce qui la tracasse ! ». Fallait-il attendre que l’alcool lui monte à la tête ? Cette idée n’était pas du tout de bienveillance, voyons !

Un verre d’eau arriva enfin sous tes yeux qui se mirent lentement à briller, enfin du « naturel ». Il en prit une gorgée tel un homme assoiffé par les lèvres d’une femme… Ceci ne se dira plus ! Enfin, il put s’hydrater les cordes vocales sans y sentir de goût amère ou trop sucré. « Seul le baiser d’une femme à le droit d’être extrêmement sucré ! », on s’en rappellera. Renzô sourit en entendant la voix de sa ravissante professeure, il l’écoutait vaguement. Sa voix sonnait comme une mélodie qui nous plongeait dans le vide, vous voyez un peu ce que je voulais dire ? C’était encore le cas jusqu’à ce qu’un « parle-moi de toi » ne résonne dans son être et de là, il manqua d’avaler de travers. Renzô ? Parler de lui ? C’était comme donner à Mephisto de révéler son âge, c’était mission impossible ! En vérité, le jeune moine avait du mal à parler de lui, c’était comme un blocage. Il pouvait dire qu’il tenait à la Myôda, dire d’où il venait, dire ce qu’il aimait sans aucune gêne. Mais parler de lui plus personnellement, c’était compliqué. Bonne nouvelle, Mademoiselle Brìsingar avait resserré la question.

« C’est assez compliqué à expliquer… Disons que je le fais surtout pour ma famille et… »

Un temps d’arrêt, c’était plus dur de sortir la fin de ces dires. Renzô n’avait pas de raison particulière de vouloir devenir exorciste si ce n’était pour : « et pour la Myôda… », dit-il de faible voix. Sans cette fichu Nuit bleue, Renzô n’en serait pas là, son aîné ne serait pas mort et on ne lui ferait pas le rappel, qu’il s’est sacrifié pour lui à tout bout de champ. Sans y faire attention, il émit une vive grimace. Il avait du mal à l’accepter....A accepter que l’on compte sur lui pour seul motif : « son défunt frère ». Et lui alors ? Ne comptait-il pas tout autant qu’un mort ?
« Misère, je me perds encore. ». Ce n’était pas le moment de nous quitter, tu devais aider ton professeur à éviter de penser, ce n’était pas à toi de penser bon sang.

« Je compte devenir Aria, mais j’oublies trop souvent les récitations. »

Affichant un nouveau sourire désolé, Renzô figea presque son champ de vision sur son interlocutrice. Pas question de se perdre à nouveau.
En bon adorateur de la gente féminine, Renzô ne put se retenir de déshabiller la Belle du regard. « Elle est en robe sexy, bon sang ! », comment y résister ?

« Vous me faites marcher sur un champ de mines en me demandant de parler de moi très chère et si… Si je vous disais que, je ne tiens pas vraiment en place face à une si jolie jeune femme aux cheveux roux. »

A ses dires, notre séducteur de nuit plissa gracieusement les yeux et seconde par seconde, un sourire vicieux se marqua sur son visage. Qu’est-ce qu’il ne fallait pas faire pour éviter de s’ouvrir à quelqu’un, jouer le pervers par excellence ? Attendez… Ca ce n’était rien du tout pour notre Rosé, il était encore sous contrôle. Il avait simplement l’intelligence d’user d’un de ses plus grands défauts et avec ça, personne ne pouvait se douter de quelque chose tant il était déstabilisant… Attend qu’un insecte te rôde autour, tu feras moins le fier.
Il se pencha légèrement vers son interlocutrice avant de poursuivre ses dires.

« Vous êtes si séduisante, mais… Peut-être pas dans le bon statut, hélas. Rassurez-vous, je ne suis pas sérieux du moins, je l’espère pour vous. »

Décidément, Renzô avait le don de gêner les gens. Par statut, il voulait parler de sa profession, il n’allait tout de même pas draguer un enseignant. De plus, il tenait un minimum de barrière avec les adultes pour éviter les problèmes. Bien que, il fallait l’avouer, Mademoiselle Brìsingar pouvait facilement lui faire effet. « Ouais mais dans l’immédiat, je voulais surtout qu’elle en rit de ma stupidité. ». Se mettant à rire, il s’éloigna et passa la main dans sa chevelure rosé.
Renzô voulait être un peu moins brouillon et parler sérieusement,  mais pas de lui. Peut être parlera-t-il de ses sentiments pour une certaine camarade associable.
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Renzô Shima
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Mer 12 Juil - 20:40
       

I'm not a great fan of puppeteers, but I have a nagging fear; someone else is pulling on the strings. Something terrible is going down through the entire town, wreaking anarchy and all it brings. I can't sit idly, no I can't move at all, I curse the name, the one behind it all. Discord, I'm howling at the moon, and sleeping in the middle of a summer afternoon. Discord, are we your prey alone ? Or are we just a stepping stone for taking back the throne? Discord, we won't take it any more, so take your tyranny away !
Tout en récupérant le verre de Zombie délaissa et en demandant à Lazlo de ramener une bouteille d’alcool, histoire de pimenter un peu la mixture, tu fis de ton mieux pour te focaliser sur ce que te racontais Shima. Enfin, “raconter” était un grand mot car il semblait aussi réticent que toi à parler.
Bon, toi, tu cachais juste que tu avais lâchement fui ton pays et ton amant, et avais fait de ton mieux pour le garder dans l’ignorance parce que tu avais trop peur de sa réaction que pour l’affronter en face. Et surtout, tu avais peur de toi-même.
Ainsi, le rosé était là pour sa famille. En soi, il n’y avait pas trente mille raisons pour lesquelles les gens commençaient à étudier à la Croix-Vraie. Soit c’était une histoire familiale, soit ils avaient subi le traumatisme malin et plutôt que de rester prostrés chez eux à hurler qu’ils voyaient des choses bizarres, décidaient de combattre. Toi, tu correspondait un peu aux deux profils. « Parfois, la famille est plus un fardeau qu’autre chose, n’est-ce pas ? » Tu l’avais murmuré, presque plus pour toi-même que pour Renzô.
La Myôda ? Jamais entendu parlé. Enfin si, il était possible que tu aies une fois entendu ce nom mais tu n’en avais rien retenu. Tu ne retenais jamais grand chose, de toute manière. Parfois tu en arrivais à te demander comment tu avais réussi tes examens.

Un petit rire t’échappa. Il voulait devenir Aria, tout en sachant pertinemment qu’il ne parvenait pas à retenir les textes ? « Dans ce cas, il n’y a que deux solutions : soit tu étudies jusqu’à en cracher tes tripes, soir tu reconsidères la chose et tu changes d’option. Et parfois, le changement te tombes dessus... » Comme toi, quand on avait découvert que tu pouvais invoquer un familier.
L’alcool aidant, les larmes te montèrent aux yeux, mais tu les réprimas. Pleurer devant un élève n’allait pas t’aider, tu le savais.

« Un champ de mines ? » Tu ne comprenais pas très bien. En quoi parler de lui était-il, en un sens, dangereux ? Puis la suite de sa phrase te fit hausser un sourcil dubitatif. Il ne tenait pas en place devant une jolie rousse ? Enfin soit, tu avais bien compris qu’il n’aimait pas parler de lui, et tu pouvais comprendre. Toi aussi il y avait des choses que tu préférais garder sous scellés au fond de toi.
Mais au fond, tu étais loin d’être sobre, et demain tout ce que tu récolteras sera un monstrueux mal de tête de vagues brides de souvenirs. Reprenant une longue gorgée, tu plissas les yeux de manière espiègle. Ce serait sans conséquences, et tu étais joueuse.Et puis, il te faisait rire. Depuis quand les statuts de profs et d’étudiants étaient des barrières ? Après tout… « Ça ne m’a pas empêchée de sortir avec Ale’... » Tu l’avais murmuré rêveusement. Une seconde passa. Puis une deuxième. Et tu devins subitement rouge, plaquant ta main sur ta bouche, horrifiée.
Oh non, tu ne l’avais pas dit à haute voix… si ? Tu fis de ton mieux pour forcer ton rythme cardiaque à ralentir. De toute manière, tu pouvais bien en parler. C’était de l’histoire ancienne.
C’est ça, oui.
« Excuse-moi, j’ai vraiment trop bu… je ne sais même plus ce que raconte. »
La belle excuse. Conscience, ta gueule s’il te plaît. Et puis, vous vous connaissiez depuis que vous étiez petits, ce n’était pas comme si tu avais dragué un prof pour avoir des notes !
Tu lui avais juste botté les fesses le premier jour où tu avais posé les pieds à l’académie italienne. Et il avait été le premier à initier le contact. Tu n’étais absolument pas à blâmer.
Rah, voilà que tu te battais avec ta propre conscience pour déterminer qui d’Alessandro ou toi était fautif… quelle plaie. Tu étais tombée bien bas, là. « Je ne veux ni rumeurs ni malentendus… Alessandro était un ami d’enfance, je n’ai aucunement dragué l’un de mes profs… alors, garde ça pour toi, s’il te plaît ? » Tu fis une petite moue et sifflas la fin de ton cocktail. Repoussant le verre, tu croisas les bras sur le table, et posa ta tête dessus, le regard rivé sur Renzô. Tu étais un peu lasse, et Lazlo en profita pour venir te débarrasser du verre vide et de celui que tu n’avais pas encore alcoolisé, te laissant un verre d’eau citronnée. Pour la gueule de bois. « Ça te dérange si je commande un truc à grignoter ? Je ne tiendrai pas sur mes jambes si je ne me remplis pas un peu l’estomac... »


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